Solidaires, Unitaires, Démocratiques, Sud Collectivité Territoriale De Saint-Herblain
Compte rendu de la rencontre avec Monsieur Affilé, Monsieur Cottin,
Madame Casimont et Monsieur Broussard
26 Mai 2008
Le Service des Sports |
Chers Collègues, Chers Sympathisants, Chers Adhérents,
Il est indispensable de faire connaître la réalité de la situation au service des sports et contrer cette image du « paraître » insupportable où les scènes de la vie quotidienne sont à l’image d’agressions gratuites.
Le travail le dimanche est actuellement majoré de 0,74 centimes par heure travaillée. Même pas le prix d’une baguette de pain !
Souffrances, agressions, pétitions, mouvement de grève annoncé…
SUD à rencontré en urgence le 1er adjoint
SUD : Nous avions déposé un préavis de grève pour le 21 mai 2008 car les responsables d’équipements sportifs avaient fait une pétition depuis longtemps et n’ont jamais eu de réponse. Cette grève a été suspendue puisque la direction des sports leur a proposé une entrevue le 22 mai (Curieusement le jour de la grève nationale). Chacun est libre de faire ou de ne pas faire grève, mais imposer une réunion ce jour là c’est créer un malaise. Aller à un jour de grande action nationale ou aller négocier avec le service des sports ?
C’est encore un malaise supplémentaire. Aucune négociation sérieuse n’a pu aboutir, rien n’est sorti de précis lors de cette réunion.
Monsieur Affilé: Effectivement, nous avons bien été informés de ce préavis de grève. Madame Casimont a pris en charge le dossier et a rencontré les agents de maîtrise et quelques représentants des responsables d’équipements sportifs.
Madame Casimont : Nous leur avons proposé d’étudier un système de compensation pour les dimanches et heures du soir, pour janvier 2009, avec application peut être rétroactive. Puis de soumettre au CHS l’étude sur la prime de vêtements et chaussures de sport pour ces agents.
SUD : Le problème va s’éterniser, il nous faut des propositions chiffrées rapidement.
Monsieur Affilé: Un budget ne s’improvise pas, les grands dossiers se décident en début de mandat. Il faut le temps d’étudier, vous aurez une réponse.
SUD : Lors du mandat municipal précédent, Monsieur Gévaudan avait déjà des idées sur les conséquences financières puisqu’il a différé notre catalogue revendicatif. La direction générale s’était engagée à nous rendre une réponse chiffrée pour septembre 2008 !
1) Le court terme (responsable de restauration, sports pour septembre 2008)
2) Le long terme (chèque déjeuner pour janvier 2009).
Que faut-il croire ?
Le chiffrage pour juin est possible. De plus, il faut intégrer tout de suite les conséquences budgétaires sur la prime de vêtements sans attendre.
Une réunion avec le CHS pour chiffrer ? Le CHS n’a pas le pouvoir de budgétiser et ne se prononce pas contre cette revendication légitime.
Monsieur Affilé: D’accord pour nous rencontrer le 16 juin 2008 et vous donner une réponse.
SUD : Une note de service interne au sport (en date du 7 avril 2008) met en application à titre expérimental, une nouvelle organisation du temps de travail pour l’année 2007-2008 sans avoir consulté le CTP, c’est illégal !
Celle-ci porte sur le décompte d’heures travaillées et pénalise les agents.
Le calcul théorique (1 jour =7H) est basé sur une annualisation, ainsi un agent qui devait travailler 9H dans la journée qui est absent pour un décès, maladie, garde d’enfant malade etc… Devra 2H ! (9h-7h théorique). 3 jours d’absence maladie (27h-21h=6h à rendre !) ect…
Nous risquons d’avoir une généralisation dans tous les services
Madame Casimont : La DGCL ne pouvant clairement se prononcer sur ce mode de gestion, nous avons décidé de l’essayer à titre expérimental.
Le CTP étant trop souvent chargé, nous ne l’avons effectivement pas soumis.
SUD : Nous saisirons le tribunal administratif !
Pas de consultation du CTP et remise en cause de l’accord signé par la municipalité et les organisations syndicales traditionnelles en 2000, sur la réduction du temps de travail.
Venons-en à l’affaire de l’agression d’un agent en fonction.
Monsieur Affilé: Nous avons été avisé. C’est pourquoi nous sommes là. Sachez, que nous prenons très au sérieux cette affaire et que tout est mis en œuvre pour protéger nos agents.
SUD : Des rapports ont été établis mais l’agent n’a pas été protégé, ni accompagné par son service (Déclaration d’accident, protégé ? Aucune consigne pour qu’il rentre chez lui après l’agression. C’est le syndicat SUD qui a dû palier à la non prise en charge, réelle et humaine, de l’agent par le service des sports. En effet, nous avons accompagné l’agent traumatisé chez le médecin, puis nous avons, avec lui, rencontré le service juridique, personnel et santé, afin de faire accepter cette agression comme un accident du travail. Et surtout, protéger notre collègue contre le retour éventuel de ses agresseurs.
Madame Casimont : Il y a une procédure en cas d’agression de l’agent.
SUD : Elle n’a pas fonctionné. Il faut l’améliorer car l’agent n’a eu aucune consigne de la part d’un supérieur. Il est resté après l’agression pour fermer les équipements sportifs. Il a repris le travail le lendemain matin, avec le risque d’être à nouveau agressé !
Pourquoi les cadres d’astreinte n’ont-ils pas fait le nécessaire ?
Monsieur Broussard : Il y a eu effectivement un disfonctionnement.
Madame Casimont : Il y a eu quand même la proposition de Madame Merceron pour que l’agent rencontre le psychologue.
SUD : En attendant, l’agent est en arrêt depuis plus de 30 jours !
Reprendre au service des sports ? Que fait-on pour lui (protection ?)
Le syndicat SUD n’avait pourtant pas manqué d’alerter la DRH ainsi que Monsieur Routier, sur les risques qu’encourt n’importe quel agent dans les quartiers dit : « difficiles ».D’ailleurs, un autre responsable d’équipement sportif a lui aussi été agressé par un basketteur du même gymnase… L’agent a été muté au vigneau et le basketteur continue de jouer !
Devons nous vous rappeler votre réponse : « NE DRAMATISONS PAS ».
Aujourd’hui, nous vous demandons de protéger cet agent et de le mettre dans un autre service. Nous avons des propositions.
Monsieur Affilé: Ce n’est quand même pas le syndicat SUD qui va nous imposer un choix. Nous trouverons une solution assez rapidement.
Monsieur Cottin : Je ne peux pas vous laisser dire cela, le basketteur qui a agressé le gardien a été suspendu 1 mois. Je suis intervenu personnellement auprès des dirigeants de ce club.
Vous n’êtes pas sans savoir que nous étudions une mise en place d’intervenant.
SUD : Nous ne voulons pas imposer de choix mais il faut trouver une solution rapidement afin que l’agent puisse reprendre son travail ailleurs qu’au sport. Nous savons qu’un service va recruter des auxiliaires pour la période de juin et juillet. Rester en arrêt n’est pas une bonne solution !
Concernant la réflexion de la municipalité sur des intervenants, celle-ci doit être très claire.
Monsieur Affilé: Je vous encourage à vous rapprocher de la DRH.
SUD : Nous remercions la municipalité de lui avoir permis de s’exprimer et d’avoir été entendu sur la question des sports.