Budget de la Ville 2023 Les agents laissés pour compte !

Le 1er adjoint aux finances Marcel COTTIN a présenté le budget de la ville pour 2023 aux organisations syndicales, et SUD l’a trouvé clair et transparent mais… 

La ville nous a déclaré que l’endettement de la collectivité continuait de diminuer, demeurant bien en dessous de la moyenne nationale des villes de taille similaire. L’Adjoint aux finances nous a précisé qu’il ne faudrait que 8 mois à la Ville pour rembourser l’intégralité de ses dettes et que beaucoup de villes aimeraient être à notre place. 

Le syndicat SUD a de nouveau demandé à la Ville pourquoi elle avait lesté le COSC de 100 000 euros. 

Il nous a été répondu que dans ce contexte financier particulier l’État incitait les collectivités à réduire leurs dépenses. La Ville ferait face à un étranglement de ses ressources et a donc demandé un effort à certaines structures comme le COSC… en puisant dans leurs fonds propres. Heureusement que les finances sont saines… 

Les agent·es comme le syndicat SUD ont été choqué de se faire spolier 100 000 € ! 

Selon la Ville, détenir plus de 200 000 € de fonds propres était le signe d’une mauvaise gestion, l’argent dormant dans les caisses du COSC ne servant à rien. Selon elle encore, la présidence CFDT du COSC n’avait pas -en toute connaissance de cause- suffisamment communiqué sur le sujet. 

L’argent du COSC doit servir à développer des prestations à caractère social et pas à autre chose. 

Le Premier Adjoint aux finances a rappelé les engagements de la Ville : ne pas augmenter la fiscalité communale, garantir un service public de qualité, maintenir un niveau d’investissement important. 

Le syndicat SUD a rappelé aux autorités que les agent·es n’ont pas vu leur pouvoir d’achat augmenter, bien qu’ils et elles aient plus que jamais besoin d’avantages sociaux. Cette nécessité est d’autant plus prégnante en regard de l’augmentation considérable du coût des produits de première nécessité et de l’inflation phénoménale du coût de la vie en général. 

La ville ne semble ni entendre ni prendre en compte les demandes des agent·es portées par le syndicat SUD : 

– l’augmentation du nombre de Chèques Déjeuner de 16 à19 par mois, afin que soit enfin appliqué à la lettre « 1 jour travaillé = 1 chèque déjeuner » avec une valeur faciale portée à 9,50€. 

– La prise en charge solidaire des mutuelles dès cette année, sans attendre le 1er janvier 2025. 

– Une prime télétravail pour les agent·es qui travaillent chez eux et doivent faire face à une consommation électrique aussi coûteuse qu’un panier de courses. 

La ville a répondu qu’elle n’avait aucune volonté de priver les agent·es d’avantages sociaux, mais nous a confié qu’une masse salariale de plus de 70% du budget couplée avec les restrictions budgétaires imposées par l’État l’obligeait à réduire ses dépenses sur tous les fronts. De plus le 1er Adjoint aux finances a rappelé la forte hausse des dépenses énergétiques subie par la Ville (gaz, électricité) et celle des dépenses pour le personnel liée à la hausse du point d’indice (si si )… sans parler de la résorption de la précarité 😊 concernant certains postes à la Direction de l’éducation… 

Cependant, l’Adjoint au Personnel aura des annonces “surprises” à faire sur les avantages sociaux au cours du second semestre 2023. 

Nous attendons toujours de la Ville qu’elle démontre que les violences sociales portées par Macron seront combattues à Saint-Herblain afin d’enrayer cette précarité vertigineuse qui ne cesse de gagner du terrain chez les agents. La Ville a toute latitude pour agir autrement. 

A SUD nous ne cesserons jamais de pousser la Ville à se préoccuper enfin de l’avenir des Agent.es, de leur proposer de bonnes conditions de travail sur le long terme, au-delà du seul intérêt du service public. 

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