samedi 03 octobre 2009
Les élus jouent l’apaisement auprès des syndicats
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La manifestation devant la mairie des quatre organisations syndicales le 24 septembre dernier vient de trouver une réponse. Hier, les élus ont fait quelques propositions afin de renouer le dialogue social.
Refusant l’invitation de la Ville « pour favoriser le dialogue social, » les syndicats avaient manifesté ouvertement leurs désaccords sur les méthodes employées par la direction, concernant la gestion des services municipaux. Bertrand Affilé, premier adjoint, en charge du personnel, propose « dans un souci d’apaisement », d’effectuer le calcul des heures de missions syndicales sur la base de 800 ETP (Equivalent temps plein).
Après une interprétation des textes et des calculs complexes, 250 heures de décharges d’activités de service sont accordées, au lieu des 210 heures actuelles, à répartir entre les quatre organisations syndicales. Par contre, les autorisations spéciales ne seront pas globalisées car « ce n’est pas réglementaire ». Chacun doit rendre compte de son temps de travail et la collectivité a droit de regard sur son utilisation, mais, admet le premier adjoint, « on améliorera la fluidité de fonctionnement. »
Le projet d’extension de la mairie et le relogement des syndicats ont également fait l’objet de précisions. La maison Boubée, derrière la mairie, sera déconstruite en 2012. L’extension nouvelle prévoit le regroupement, sur le même site, de la direction des ressources humaines, des services de prévention et de sécurité publique, et des locaux syndicaux. Thierry Gévaudan estime que 80 m sépareront les syndicats de la DRH.
Vers un protocole
Bertrand Affilé affirme que le « badge pour entrer n’a qu’une fonction de déblocage magnétique de la porte. » Par ailleurs, une petite salle de convivialité a été obtenue pour les syndicats. Enfin, « pour la reprise des relations », un travail de construction, avec les organisations syndicales, est proposé afin d’élaborer « un protocole du dialogue social », pour clarifier les procédures de fonctionnement, actuellement sources de conflits. Le premier adjoint n’ignore pas combien la restructuration et les changements internes ont pu affecter certaines personnes et comprend « les réactions humaines. » Une assistante sociale, un psychologue et la médecine du travail répondent aux situations particulières.
Mais, ajoute-t-il, au-delà des contraintes économiques et des décisions nécessaires à la gestion de 1 200 salariés, « la Ville ne peut pas tolérer les attaques personnelles contre la direction, les accusations non fondées. Chacun est libre de ses publications mais également responsable. »