Un plan d’austérité sans précédent

Communiqué SOLIDAIRES (reçue par Manuel Valls ce jeudi 17 avril)

http://www.solidaires.org/IMG/pdf/comVals_definitif.pdf

Pour imposer d’autres choix, il est nécessaire de construire des mobilisations sociales importantes. Le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleurs/travailleuses doit être l’occasion de faire entendre nos revendications tout comme la journée de grève du 15 mai dans la Fonction publique. Il nous faudra aller au-delà et Solidaires propose à toutes des organisations syndicales de construire ensemble une riposte de grande ampleur contre ce plan d’austérité économiquement dangereux et socialement injuste !

SUD c'est SOLIDAIRES

 

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1 réponse à Un plan d’austérité sans précédent

  1. sudiste44 dit :

    Un pacte entre irresponsables

    La CFDT, la CFTC et la CGC ont signé avec le MEDEF la mise en œuvre de ce qu’ils appellent le pacte de responsabilité qui vise à baisser « le coût du travail » en supprimant les cotisations familiales versées par les employeurs. Ces cotisations familiales, créées par le conseil national de la résistance en 1945, constituent une partie de notre salaire (dit différé) et est un pilier de la solidarité nationale.

    Le scénario est trop bien rodé pour qu’il nous surprenne encore. Faisant mine de juger la proposition initiale du MEDEF inacceptable, la CFDT a d’abord gesticulé pour finalement signer un texte quasiment identique. Le MEDEF et le gouvernement socialiste ont obtenu l’essentiel : la baisse des cotisations sociales seront acquises quelque soit la situation dans l’avenir.

    Pire encore, le patronat obtient sur le principe l’augmentation de la flexibilité, donc de la précarité permanente du travail. Patate sur le gâteau, le texte prévoit la mise en place d’une « concertation » sur le financement de la protection sociale … son dépeçage est d’ores et déjà programmé !

    Le « coût du travail » (c’est-à-dire nous !) serait donc, pour eux, trop élevé et pénaliserait l’embauche. Toute la politique économique du gouvernement se concentre sur cet objectif. Pourtant la suppression des cotisations familiales ne se traduira que par une baisse très minime des coûts de production (1,2% – source Fondation Copernic).

    Et que dire alors du coût du capital ? Nos élites se gardent bien de le mentionner. Or les seules entreprises du CAC40 ont versé 43 Milliard d’euros à leurs actionnaires en 2013, montant en hausse de 4% par rapport à 2012. Et les revenus distribués par les sociétés sont à leur niveau le plus haut depuis la seconde guerre mondiale.

    Ce coût du capital n’est évidemment jamais pris en compte quand le patronat évoque les problèmes de compétitivité de leurs entreprises.

    Ce pacte économiquement absurde sera également socialement destructeur. Parce que pour le financer des coupes massives dans les budgets publics sont d’ores et déjà prévues, en particulier dans les collectivités territoriales. Le démantèlement des services publics et de la protection sociale vont donc se poursuivre. Ce très gros cadeau sans précédant au patron aggravera le délitement des liens sociaux et la paupérisation en cours. Que peut bien pousser ces syndicats signataires à une telle compromission ?

    Qui représentent-ils en définitive ?

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