Point d’information – La Bibliothèque
Devant la gravité des faits, les organisations syndicales CFDT et SUD ont demandé de mettre à l’ordre du jour, du CHSCT du 16 juin, un point d’information. Il a été présenté par la ville.
A l’initiative des agents, de nombreuses rencontres, entretiens individuels et collectifs ont eu lieu avec la DRH, la psychologue et le médecin du travail.
Malgré les arrêts de travail et les inaptitudes professionnelles ; Malgré les interpellations répétées des organisations syndicales ; Malgré l’esprit d’ouverture et de dialogue dont font preuve les agents concernés par ce mal-être centré sur le management ;
La collectivité s’obstine à ne pas reconnaître les difficultés liées à l’encadrement et les risques psychosociaux qui en découlent.
Le directeur général des services précise que l’ensemble des agents n’est pas concerné par ces difficultés.
Pour l’intersyndicale SUD/CFDT il ne s’agit pas d’une question de nombre, mais d’humain. Nous nous devons d’agir même si un seul collègue est en souffrance.
Ce type de management n’est pas compatible avec le bien-être au travail et le respect des agents.
Mais qui peut bien valider et cautionner de telles méthodes managériales ?
CHS CT du 16 juin 2015
Les élus SUD/CFDT, conformément au communiqué intersyndical, ont demandé :
- La reconnaissance par la direction générale des risques psychosociaux dans le service la bibliothèque.
- L’intervention d’une médiation extérieure.
- L’arrêt des méthodes dites « maladroites » selon la direction des affaires culturelles et la direction générale, avant toutes autres démarches.La direction des affaires culturelles et la direction générale affirme que :
- La remise en cause du management ne se fonde pas sur des éléments factuels (malgré les nombreux entretiens).
- Les difficultés d’organisation et de communication sont liées essentiellement auxcompétences, aux divergences sur la vision du métier et aux « attitudes rebelles » d’un groupe d’agent.
- La direction de la bibliothèque est compétente et apparemment n’est pas remise en cause.Le médecin du travail a déclaré, suite aux entretiens avec les agents, que les arrêts de travail et inaptitudes professionnelles étaient bien liés aux conditions de travail du service.
Il s’agit de risques psychosociaux, les agents décrivant :- Un mal être sur leur poste et dans le service.
- Une peur, réelle ou ressentie, de représailles.
- Un manque de valorisation du travail.La ville s’est engagée à :
• Une rencontre entre les agents, Monsieur le Maire et l’adjoint au personnel.
• La mise en place d’un plan d’action basé quasi exclusivement sur les compétences professionnelles.
Pour l’intersyndicale, c’est évidemment injustifié au regard des compétences et de la conscience professionnelle des agents. Le problème n’est pas là !
• Un suivi par le CHSCT du plan d’action et des résultats des investigations en cours.
La ville refuse pour le moment toutes interventions externes pour solutionner ce problème.
Les organisations syndicales se réservent la possibilité d’engager toutes formes d’actions, si la situation n’évoluait pas, afin de soutenir les agents en grandes difficultés.
La démarche de la prise en charge des risques psychosociaux est naissante dans la collectivité. Les organisations syndicales CFDT et SUD ont pu mesurer ces effets dévastateurs dans certaines directions.
Elles seront attentives et dénonceront toutes situations à risques liées aux organisations de travail ou aux individus. Nous continuerons à être force de propositions dans les instances pour le bien de l’ensemble des agents !