La ténacité récompensée
Lors du CTP du 26 mars les deux organisations syndicales CFDT et SUD ont présenté à l’ordre du jour les deux thèmes suivants :
– Le critère bloquant de la note moyenne
– Le temps de travail des cadres
Le premier sujet est une revendication commune datant de plusieurs années pour laquelle nous avons sollicité les agents par le biais d’une pétition.
Merci à tous ceux qui nous ont soutenus, grâce à vos signatures et notre ténacité nous obtenons deux avancées sur ce sujet.
La direction générale et le premier adjoint acceptent la suppression de ce critère pour la promotion interne, critère bloquant injuste, et propose la création d’un groupe de travail pour définir un nouveau critère plus équitable.
Pour le temps de travail des cadres, en revanche, les représentants de la collectivité sont restés sourds à nos appels.
Le conseil municipal ayant pris une délibération, le sujet n’est plus abordable pour eux malgré les nombreux mécontentements. Notre proposition n’a même pas été soumise aux votes par le président du CTP. Notre courrier n’a pas retenu plus d’attention que cela tant au niveau de la direction qu’au niveau des élus !
Même si sur le fond, le passage à 39 heures hebdomadaire correspond à une réalité pour de nombreux cadres, ce changement de temps de travail sans concertation et imposé unilatéralement, nous le répétons, n’est pas acceptable… d’autant que la gestion des 32+23 jours d’absence risque fort de poser des difficultés réelles en matière de continuité de service de l’encadrement pendant les congés d’été par exemple.
Et que penser du lourd investissement en temps et en argent de la collectivité pour proposer une formation management à l’ensemble de l’encadrement lorsque la direction générale agit délibérément en complète opposition avec les principes prônés par le cabinet Concerto Conseil !
Tout comme pour le premier sujet nous serons tenaces sur les aménagements du temps de travail en général.
Malgré les compléments d’informations que doit prochainement apporter la DRH sur cet aménagement, nous souhaiterions à nouveau pouvoir en débattre.
L’intersyndicale SUD/CFDT