Lettre ouverte à la CFDT

Lettre ouverte à la CFDTCFDT Saint-Herblain

Dans votre tract «Information CFDT – COSC» du 10 février dernier vous tentiez d’expliquer plusieurs événements en lien avec la démission de la présidente du COSC de la CFDT.

 Autant nous avons apprécié de travailler avec les militantes et militants de la CFDT sur des revendications communes, autant nous avons du mal à comprendre votre secrétaire, votre secrétaire adjointe et votre bureau. Nous sommes, comme de nombreux agents de la Ville de Saint-Herblain, choqués de voir le sort réservé à ceux qui osent démissionner de la CFDT, notamment celui réservé à la présidente du COSC !

Tout d’abord, le syndicat SUD tient à préciser qu’il n’est aucunement responsable des nombreuses démissions à la CFDT. Nous respectons le choix des ex-élu-e-s CFDT qui viennent de rejoindre le Syndicat SUD et qui ont désiré garder leurs mandats, que ce soit en CAP, CHSCT, CT ou au COSC. Conformément au règlement, un élu démissionnaire d’un syndicat peut garder son mandat et siéger aux instances.

Au début du tract, vous souhaitez informer les agents de « plusieurs évènements ayant eu lieu en fin d’année 2015 en lien avec le fonctionnement du COSC », pour des raisons de transparence que vous estimez indispensables à la confiance qui doit régner entre les agents de la ville et les instances du COSC.

Or, après lecture de votre document, vous ne parlez que d’un seul évènement, particulièrement marquant nous vous l’accordons, celui de la démission de votre syndicat de Mme BAUNY Sandrine, Présidente du COSC. Où sont passés les autres évènements ? De quoi s’agit- il ? Voici nos premières interrogations.

Que disent les textes  en cas de démission d’un syndicat pour un élu porteur d’un mandat ?

S’agissant d’une élection, il semble logique de considérer que c’est la personne qui est élue, par conséquent son mandat est personnel. Dès lors, si cette personne démissionne de son syndicat, cela n’entraine pas sa démission en sa qualité d’administrateur du COSC.

Le 15 décembre dernier lors du Conseil d’administration du COSC, il y a bien eu de nouvelles élections des membres du bureau et la CFDT n’a pas osé présenter de candidature à la fonction de présidence du COSC. C’est vrai, ce poste demande de la compétence. Devant cette chaise vide, Madame BAUNY s’est donc légitimement présentée et a été largement réélue dans un esprit de totale transparence et conformément aux statuts du COSC. Etonnant, non ?

Ensuite, vous expliquez le vote du 15 décembre 2015, concernant la composition du bureau du COSC, soit disant préconisée par la préfecture. Nous avons plein de choses à dire sur ce paragraphe :

Reprenons votre phrase : « Celui-ci a été réélu le 15/12, reconduisant les mêmes personnes, à défaut de respecter l’équilibre initial entre organisations. ». Déjà, si vous évoquez « réélu », vous n’avez pas besoin de mettre ensuite le groupe de mots « reconduisant les mêmes personnes ». C’est un pléonasme.

De plus, sur le sujet du respect de l’équilibre initial entre organisations, vous ne développez pas. Nous le ferons pour vous un peu plus loin. Autrement, quand vous ajoutez que « votre organisation syndicale a décidé de jouer collectif, et de ne pas ajouter de division à la confusion », nous ne sommes pas du tout d’accord. Cela ne c’est pas du tout passé comme vous le dîtes et nous vous retournons vos mots « division » et « confusion ».

Vous évoquez ensuite votre premier engagement pour le COSC, « en faire une organisation où les agents sont au cœur de l’activité, loin des querelles partisanes et des luttes fratricides entre organisations syndicales ». C’est à ce moment, que nous nous sommes le plus insurgés, car n’allons pas plus loin dans le débat, ce qui gêne le plus la CFDT, c’est que Madame BAUNY Sandrine a rejoint une autre organisation syndicale, dont nous tairons le nom afin d’éviter toute polémique. Néanmoins, nous pouvons, dans un souci d’équité, vous dire les initiales ; S.U.D.

Comment osez-vous utiliser le mot transparence ?

Vous le vendez aux agents dans votre tract alors que vous n’en avez pas un échantillon sur vous. Dites-leur la vérité. Soyez transparents justement ! Vous êtes en train de créer une polémique au travers de vos sous entendus que seuls les élus du COSC peuvent percer car vous ne développez pas. Vous manquez de respect aux agents ! Croyez-vous qu’ils ont besoin de cette transparence syndicale ? Nous ne pensons pas. Ce n’est pas de cette transparence qu’ils ont besoin, celle qu’il leur faut est celle que tous les élus appliquent depuis plusieurs années. Car voyez vous, et nous allons vous apprendre quelque chose, le COSC est avant tout un travail d’équipe, c’est un outil qui appartient aux agents, pas aux organisations syndicales ! Il faut mettre son appartenance de côté si on veut que l’association avance. En agissant de la sorte, c’est vous qui créez les luttes et querelles au détriment du COSC.

Tout cela parce que Mme BAUNY a rejoint un autre syndicat. Rancœur et vengeance, voilà les deux mots qui ressortent de votre tract. Arrêtons les enfantillages ! En fait, vous vouliez que les agents apprennent que Mme BAUNY avait quitté la CFDT ? Pourquoi, pour la mettre au pilori ?

La chasse aux sorcières est révolue depuis longtemps !

Nous espérons plutôt que les agents retiendront son nom pour le travail qu’elle a et aura accompli pour cette association, car c’est une excellente présidente pour le COSC. Elle fournit un travail considérable et bien souvent sous forme de bénévolat, ainsi que tous les élus. Tout le monde, y compris la cellule administrative qui a un travail conséquent en ce moment du fait de l’absence d’un agent, donne de sa personne et de son temps. Arrêtez d’essayer de ternir des relations d’équipe qui pourraient nuire au travail des élu-e-s et de la cellule et donc, au bon fonctionnement du COSC. Tout cela au travers d’un tract plus que douteux, visant une seule personne et une seule organisation syndicale. C’est plus que limite ! Vos sous-entendus sont plus que lisibles, et vos mots clés ne servent plus à rien tant votre crédibilité dans ce tract est dérisoire et puérile.

Pour finir, dans votre toute dernière phrase, « Le rôle central…, et qui doit donc savoir écouter leur demande lorsque cela est nécessaire. » Si le COSC doit se contenter d’écouter la seule et unique demande unanime à tous les agents… nous vous laissons réfléchir là-dessus ainsi que sur le mot « entre » qui, à notre sens, est invariable donc il ne prend pas de « S ».

Nous n’avons aucune prétention, mais nous supposons que la maîtrise de notre langue est un facteur d’impact auprès des lecteurs, non ?

Oui, nous sommes en colère car nous ne voulons pas que le COSC serve de plans de bataille électorale à quiconque car ce sont les agents qui en pâtiront.

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11 réponses à Lettre ouverte à la CFDT

  1. Véro dit :

    Quelle est la différence entre le chocolat et le syndicat CFDT ?
    Le chocolat constipe et la CFDT fait chier.

  2. Anonyme dit :

    La CFDT est la courroie de transmission des politiques. Après Nicole Notat, François Chérèque…. La Ministre Myriam El Khomri a recruté Anousheh Karvar, ex-secrétaire générale adjointe de la CFDT Cadres et trésorière de ce syndicat, en tant que directrice adjointe de son cabinet au ministère du Travail et de l’Emploi.
    Ça se passe comme ça à la CFDT !

  3. S dit :

    Suite a votre lettre ouverte je voudrais apporter mon témoignage Concernant le travail et le dévouement de Sandrine à la présidence du cosc et trouve lamentable les attaques qu’ Elle a subit Je lui réitère mon soutien ainsi qu’à votre Organisation syndicale.

  4. Anonyme dit :

    La CFDT est tombée bien bas. Je viens de déchirer ma carte d’adhérente. Transmettez mon soutien à la présidente du COSC.

    • sudiste44 dit :

      Bonjour,
      Chacun est responsable de ses actes. Nous n’irons pas dans la polémique !
      Nous ne manquerons pas de transmettre votre marque de soutien à la Présidente du COSC.

  5. chris dit :

    Ce qui compte, c’est pas la force des coups que tu donnes, c’est le nombre de coups que tu encaisses tout en continuant d’avancer. Ce que t’arrives à endurer tout en marchant la tête haute.
    Solidarité avec SUD et la présidente du Cosc

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