Un bureau pour deux !

Saint-Herblain

Mercredi 21 janvier 2009

Social. Le syndicat Sud Territoriaux de la mairie regrette un manque de moyens 

// Un bureau pour deux

Bureau syndical

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Depuis les élections professionnelles de novembre, le syndicat Sud a gagné des sièges mais pas de bureau.

Pas de ligne téléphonique, pas d’ordinateur encore moins de boîte mail : les résultats des élections professionnelles n’ont pas changé grand-chose dans le quotidien des militants du syndicat Sud.

« Difficile de tenir nos permanences sans bureau et sans téléphone »

« Nous devons partager la salle de réunion commune avec les trois autres syndicats, le planning est déjà plein, regrette Christian Védérine responsable de la section Sud, on ne peut pas tenir nos permanences et quand la salle est prise, on ne peut pas travailler sur nos dossiers. On ne peut pas exercer notre droit syndical. »

Lors des dernières élections, le syndicat a récolté notamment deux sièges sur six en comité technique paritaire, l’instance la plus importante et trois sièges sur six en comité administratif paritaire.

Le syndicat fonctionne aussi toujours sur ses propres deniers : les militants payent leur papier, l’impression de leurs tracts et n’ont pas accès au réseau interne de la messagerie électronique : « Des accords signés en mars 2008 entre les syndicats et la ville prévoient que les élus du personnel aient droit à tout cela, pourtant. Au départ, on n’était pas exigeant, on se serait contenté de la salle commune où on aurait pu mettre notre matériel et travailler, mais on commence à se lasser d’attendre. »

Bisbilles

Autre souci, les délégués ont parfois du mal à obtenir l’autorisation de se rendre en réunion mais surtout : « On a refusé à des agents qui ont des horaires atypiques et qui siègent dans les instances de récupérer leur heures de présence en dehors de leur temps de travail, rapporte un militant Sud. Cela veut dire qu’on ferait du bénévolat. Et pourtant dans le magazine interne de la ville de juin 2007, ce droit est affirmé par la direction générale ».

S’arranger entre eux

Du côté de la mairie, on veut croire que les syndicats vont se mettre d’accord entre eux : « Une réunion va avoir lieu le 3 février prochain pour qu’ils s’arrangent entre eux avec les locaux existants. On peut imaginer que la CGT qui n’a plus d’élu en CTP partage son bureau avec Sud ».

Une étude est également en cours pour étudier l’aménagement de l’espace de réunion. « Une fois validé, cela doit se faire sans délai exagéré » a-t-on assuré aux militants impatients.

« On a eu du mal à exister, du mal à se faire connaître et aujourd’hui, on est élu, et on a toujours des difficultés » conclut un militant un peu dépité.

Julie Charrier

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